IT logistique : 5 questions sur le cloud computing

Ces dernières années, on constate une accélération de la migration des logiciels opérationnels installés de manière traditionnelle vers le cloud computing.

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Bloglogisticsitriantics 08 2017 N812718

D’après le Cloud Monitor 2018 publié par Bitkom, la fédération allemande des technologies de l’information, deux tiers des entreprises allemandes recourent déjà au cloud computing et 21 % des entreprises prévoient de l’utiliser. Toutefois, la stratégie IT misant prioritairement sur le cloud, de plus en plus souvent mentionnée, soulève beaucoup de questions quant à son implémentation.

 

Qu’est-ce que le cloud computing ?

Dans le modèle basé sur le cloud computing, le fournisseur procure un accès web à la demande à des applications et aux ressources IT qu’elles nécessitent. Au lieu d’acheter une licence, on paye un forfait mensuel basé sur le spectre fonctionnel. Le fournisseur est responsable de tout, y compris les serveurs, le stockage, les sauvegardes, la mise à jour des systèmes, les applications, les bases de données et le support. Ainsi, les clients n’ont pas besoin d’acheter, de déployer et de gérer une infrastructure IT. Les services cloud sont fournis sous forme de software as a service (SaaS), Infrastructure as a Service (IaaS) ou Platform as a service (PaaS).

 

Quels sont les avantages des solutions cloud pour les processus logistiques ?

Les principaux avantages du cloud computing sont l’adaptabilité plus rapide des services IT, l’accès sur mobile aux ressources, la plus grande disponibilité et la meilleure performance des applications. D’un point de vue opérationnel, il s’agit de choisir entre faire soi-même et acheter.

Certains décisionnaires du secteur logistique sont encore sceptiques, alors qu’il existe déjà des modèles de livraison dans cloud parfaitement matures pour les solutions de gestion d’entrepôt. Mais en plus de la fiabilité et de la disponibilité, la sécurité joue un rôle majeur. Pour cette raison, il faut être particulièrement attentif aux différentes options de mise à disposition pour ces applications. Il existe trois grandes options d’hébergement :

 

Public, privé ou on-premises ?

Avec le cloud computing, il y a différentes manières de fournir l’infrastructure et les services. Les trois principales sont le cloud privé, le cloud public et le cloud hybride :

  • comme son nom l’indique, un cloud privé (ou d’entreprise) est une plateforme fermée qui n’est utilisée que par une seule entreprise ou organisation. Il est généralement hébergé dans son propre centre de données (ce qui nécessite du matériel adapté) ou par un fournisseur de services de centre de données externe. Le système est votre système « privé » et vous pouvez donc en principe faire la même chose qu’avec votre système local (en particulier en termes de personnalisation, d’extensions et de modifications).
  • Dans le cadre d’un cloud public, différentes entreprises ou différents clients cloud partagent les mêmes ressources IT lorsqu’ils utilisent les services. S’il s’agit d’une solution de gestion d’entrepôt, par exemple, cela signifie que vous pouvez utiliser un système pré-configuré avec des processus inspirés des meilleures pratiques, mais ils ne peuvent être personnalisés que dans une certaine mesure. En revanche, le logiciel reçoit régulièrement des mises à jour que tous les clients peuvent utiliser.
  • Un cloud hybride est une combinaison de cloud privé et public. Chaque entreprise décide des services qu’elle veut placer sur le cloud public et de ceux qu’elle veut héberger sur le cloud privé.
    Alors, quelle est la bonne option pour vous ? La règle d’or est de continuer de cartographier les processus vitaux dans un cloud privé ou local à l’aide d’applications spécialisées. Les processus qui n’apportent pas d’avantage concurrentiel peuvent être supportés par des systèmes standards fournis sous forme de solutions cloud publiques.

Combien coûte le cloud computing ?

L’acquisition, le support et la maintenance de processus IT forment un enjeu majeur. Avec le cloud computing, les services sont disponibles à la demande, à moindres coûts. Lorsqu’on les envisage, il est toutefois essentiel de comprend la notion de coût total de possession (TCO), qui inclut les coûts directs et indirects. Le tableau ci-après fournit un aperçu global :

 

Component On-premise Cloude-based
License model Ongoing Monthly
Server hardware Must be procured by the customer Included
Operating system licenses Must be procured by the customer Included
Software licenses Must be procured by the customer Included
Maintenance fee 1-22% of license costs Included
IT Operation Must be procured by the customer Included
Operating Costs Must be procured by the customer Included

 

Le recours à des solutions cloud a pour principal effet de pouvoir se concentrer sur le cœur d’activité de l’entreprise et investir ses ressources dans de nouvelles branches ou dans la formation de ses employés. De nombreuses entreprises dépensent jusqu’à 70 % de leur budget IT moyen pour rester à flot, par exemple en assurant la maintenance des serveurs ou en implémentant les mises à jour.

Quel est le niveau de sécurité des solutions cloud ?

La sécurité, la fiabilité et la disponibilité de vos données sont cruciales lors de chacune de vos utilisations des applications. Avec le cloud computing, ce sont les fournisseurs de services qui endossent la plupart des risques et des responsabilités. Ce n’est pas la seule raison pour laquelle la plupart des fournisseurs de cloud ont des politiques de sécurité beaucoup plus rigoureuses que dans beaucoup de services IT internes des entreprises. Quand on cherche le bon fournisseur, il convient de prendre en compte les normes ISO/IEC 27001 (management de la sécurité) et 90001 (management de la qualité). Ce sont d’importants gages de qualité pour les fournisseurs de services cloud.

 

Conclusion

La maintenance et l’extension de l’infrastructure IT qui supporte les processus d’une entreprise peuvent nécessiter un volume énorme de ressources. Finalement, le cloud computing n’est pas qu’une question de technologie de centre de données. Il s’agit d’optimiser les processus opérationnels pour améliorer la stratégie des entreprises et des employés, leur permettre de réagir plus rapidement en cas de changement et de se concentrer davantage sur leurs cœurs de métier. Lorsque l’on compare les coûts de cloud computing, il est important d’évaluer de manière précise les coûts des deux options. Il faut classer les applications en fonction de leur criticité opérationnelle. Cela fournit une base saine pour décider quels modèles de cloud computing sont les plus adaptés pour eux.

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